LONGTEMPS, J’AI CRU QUE LA VIE SE RÉSUMAIT À UN DEMI À 6 EUROS, JETÉ SUR LE COMPTOIR D’UN BAR BRUYANT ET BLINDÉ. ET PUIS, J’AI DÉCOUVERT QUE LA VÉRITÉ ÉTAIT AILLEURS. SOUS LA BRUINE DU MOIS D’AOÛT, AU CŒUR D’UN KOUIGN-AMAN DÉGOULINANT OU DANS UNE EAU TRANSLUCIDE À 15°C. BREF, J’AI DÉMÉNAGÉ EN BRETAGNE. DEPUIS CE JOUR, MON BUT ULTIME EST DE CONVAINCRE MON ENTOURAGE MOQUEUR QUE J’AI BIEN FAIT. ET C’EST AVEC DES ENDROITS COMME LE BAR DES ÎLES, PERCHÉ AU-DESSUS DE LA PLAGE DE TRÉNEZ, QUE J’ACCOMPLIS MON AUGUSTE DESSEIN.
FINI LES COCKTAILS AU PAMPLEMOUSSE EN TERRASSE. L’ÉTÉ S’ACHÈVE ET LA VÉRITÉ CRUE ME FRAPPE BRUTALEMENT : LA NUIT TOMBE À 19H15. COMME JE SUIS D’UN NATUREL POSITIF, JE ME DIS QUE LE SOLEIL, ÇA FILE LE CANCER. MIEUX VAUT SE PELOTONNER À L’INTÉRIEUR ET TROQUER LES TOMATES-MOZZA POUR UNE BONNE BOUFFE PROTÉINÉE. VENDREDI DERNIER, J’AI DONC POUSSÉ LA LOURDE PORTE DU MINGO’S.
LES PETITS POLISSONS LE SAVENT, RÉSERVER UNE TABLE CHEZ CHOUCHOU, C’EST FAIRE UN PACTE AVEC LE DIABLE – ET SES TRAVERS DE PORC. ON SAIT QUAND ON ARRIVE, MAIS PERSONNE, PAS MÊME CHOUCHOU, NE SAIT QUAND ON REPART. ICI, QUAND ON MET LES PIEDS SOUS LA TABLE, C’EST POUR REFAIRE LE MONDE.
LA PREMIÈRE FOIS QUE J’AI MIS LES PIEDS AU CAFÉ DU PORT, C’ÉTAIT PAR UNE NUIT D’HIVER, IL Y A UNE DIZAINE D’ANNÉES. JE NE CONNAISSAIS PAS LA BRETAGNE, ENCORE MOINS LE PORT DE LOMENER. JE NE SAVAIS MÊME PAS QU’IL ALLAIT TOMBER DES TROMBES D’EAU – C’EST DIRE SI JE NE SAVAIS RIEN.
Manger c’est comme respirer, on n’a pas le choix, question de survie. Un geste finalement tellement simple qu’on oublierait parfois qu’on peut agir en remplissant panier et assiette. Le jour où tu commences à conscientiser tes achats, ta vie bascule.
PESK A TOUT POUR PLAIRE. UNE ADRESSE AU CŒUR DE L’UN DES PLUS CHOUETTES QUARTIERS DE LORIENT, UN CONCEPT CULINAIRE TRENDY-COOL (POUR NE PAS DIRE HEALTHY-HISPTER) ET UN JARDIN SECRET PRESQUE IMPROBABLE. VOYAGE AU CŒUR DU MONDE MERVEILLEUX DES « BOWLS »