Vous connaissez l’expression « Et mon cul, c’est du poulet » ? Et bien, à la manière de cette charante formule du meilleur goût, vous en conviendrez, voici un livre drôle, érudit et subtil qui pose haut et fort cette question : « Et mon urinoir, c’est de l’art ? »
Peu importe le flacon pourvu qu’on ait le livresque. C’est ainsi que ce mois ci, l’on s’intéresse bien plus au fond qu’à la forme. Ce manifeste se pose comme une véritable épopée de verts, combattant l’agent orange.
Un discours ! Un discours ! Qui n’a jamais prononcé ou entendu cette injonction lors d’un mariage ? Mais quand ces deux petits mots vous sont adressés, que faire, sinon fuir ou tenter de s’échapper ? Un roman soliloque qui claque comme les Frizzy Pazzy de notre enfance.
Vous êtes un fan de Haneke, le festival de Cannes est trop loin, et vous aimeriez déjà vous rafraîchir à la froideur des sentiments ? Vous avez éprouvé un mal de dent lancinant en lisant La leçon, de Ionesco, et suffoqué en allant voir Le canard sauvage, d’Ibsen, vous rêvez de ressentir à nouveau le frisson de l’oppression ? Vous êtes metteur en scène de théâtre et êtes en quête d’une nouvelle bonne tragédie ou vous avez simplement envie de lire un bon bouquin ? Onzième roman, livre dix-huit est fait pour vous.
Voilà l’été, vous êtes entièrement monoïée. Ainsi huilée, vous avez aisément glissé dans votre tout petit-petit mono, bi, tri, quadri, quinkini. (Dieu sait où commence et s’arrête la liberté du kini…) Lunettée, chapeautée, votre corps, oint de fleur de tiaré, est à présent allongé sur un paréo qui vous colle au dos. Pas de doute, les pieds ensablés, vous êtes prête à quelques légèretés.
Adamophile depuis le début, autrement dit femme-fan non pas du chanteur italien mais de l’auteur français, je préfère être sincère et vous avouer que je manque complètement d’objectivité. Le mieux : le lire pour vous faire une propre opinion et qu’on en discute autour d’un bon saucisson*.