Escarpements
Dans la continuité de sa démarche artistique, des architectures hors du temps, Marie Thamin nous propose aujourd'hui un chemin de traverse.
Au sommet de falaises escarpées, aux parois abruptes dont la hauteur inspire le respect et la contemplation, se cachent des failles mystérieuses, des chemins où la rêverie trouve son exil.
Le regard est aimanté vers les hauteurs et au sommet, on se sent à la fois petit et connecté à quelque chose de plus grand que soi. C'est là que l'artiste a choisi d'enraciner ses cabanes, des abris solitaires, posés dans une modestie tranquille, une détermination calme.
Tout comme le monotype, chaque falaise est unique, et porte en soi un peu de l'histoire de la terre, différente à chaque fois. Des temps anciens aux instants présents, ce sont autant d'interprétations d'une réalité en constante évolution, car face aux nouvelles et occasionnelles fureurs de la nature en révolte, l'homme va devoir se protéger en créant de nouveaux moyens de survie et donc de nouvelles architectures.