Fahrenheit 451

Fahrenheit 451 est la température à laquelle le papier s’enflamme.

Le choix d’adapter, aujourd’hui, un classique de la dystopie écrit en 1953, n’est pas anodin. Dans un monde saturé d’images, d’urgences et d’injonctions, Mathieu Coblentz affirme la puissance de l’imaginaire et de la mémoire.

Dans la société régie par la propagande imaginée par l’auteur Ray Bradbury, les soldats du feu qui brûlent les livres sont des censeurs, des bourreaux de la pensée. La désobéissance de Montag et d’autres résistants réside dans leur choix de devenir des hommes-livres, des gardiens de la mémoire, en apprenant par cœur les livres voués à disparaître.

L’envie du Théâtre Amer de relire et de redire, près de 60 ans après son écriture, cette fable philosophique est nourrie par son désir d’aborder les thématiques de la mémoire et de la transmission orale et de dire l’émerveillement que peut provoquer la multitude des savoirs.

L’équipe est constituée de comédiens, musiciens et chanteurs. Ensemble, ils disent le roman, simplement, rageusement, joyeusement. Ceci pour raconter, chanter et jouer l’histoire édifiante d’un être révolté par l’oppression ; et dire la joie provoquée par la résilience possible d’une humanité éclairée par les livres.