Festival TNB
Un festival formidable, à Rennes, où l’on a envie de tout voir. Cette année la thématique porte sur « Le corps et le monde. Comment le monde transforme les corps ? Comment les corps habitent le monde ? ». Performance, cinéma, théâtre, danse, arts plastiques, des créations, des reprises, des propositions hors formats et audacieuses. Notre sélection.
Tempête solaire. Gurwann Tran Van Gie / Catastrophe (9 et 10/11)
Gurwann Tran Van Gie est artiste et maître praticien en hypnose Eriksonnienne. Guidé par sa voix, le public est invité à vivre une transe, un voyage hypnotique, accompagné en musique par un groupe qu’on aime beaucoup, Catastrophe.
Contes immoraux - Partie 1 : Maison mère. Cie Non Nova / Phia Ménard (15 et 17/11)
Une de nos artistes favorites, la sensible, engagée et créative Phia Ménard, qui travaille sur une nouvelle création, un triptyque, à partir de maisons en carton, comme on monterait une série de tentes pour des réfugiés.
Le bain. Gaëlle Bourges (du 15 au 17/11)
Trois performeuses manipulent poupées et accessoires de toilette. Mêlant danse, chant et récit, Le bain parle de la représentation des corps dans l’histoire de l’art, s’appuyant sur deux tableaux du XVI e siècle. Joli et signifiant.
Ersatz. Julien Mellano / Collectif Aïe Aïe Aïe (du 15 au 17/11)
L’un des très bons du théâtre d’objet. Drôle, décalé, absurde, il détourne et métamorphose les objets, ici autour des technologies de demain, inspiré par l’idéologie transhumaniste, la cybernétique, l’intelligence artificielle...
Crash Park la vie d’une île. Philippe Quesne (du 8 au 10/11)
Encore un artiste qu’on adore, la preuve que « concept » peut rimer plutôt avec « poésie et humour » qu’avec « chiant et prise de tête ». Il s’intéresse à un groupe de survivants sur une île, après un accident d’avion, comme au microscope.
Love me tender. Raymond Carver / Guillaume Vincent (8 et 9/11)
Six nouvelles de Carver, au goût de gin et de couples déchirés, adaptées pour huit comédiens interprétant chacun deux rôles, chacun devant s’accorder, malgré les désaccords de leurs personnages, à deux, à quatre, à huit...
One night with Holly Woodlawn. Pierre Maillet (du 8 au 10/11)
Figure de l’underground américain des années 70, travesti superstar grâce à Andy Warhol, Holly Woodlawn était actrice, chanteuse, mannequin... Un spectacle performance, ponctué de chansons — de Bette Midler à Lou Reed.
La 7 e vie de Patti Smith. Claudine Galea / Benoît Bradel (9 et 10/11)
On l’a vu l’année dernière et a-do-ré, pour son énergie rock, sa forme originale, où texte et musique dialoguent avec sens, et pour la présence habitée de Marie-Sophie Ferdane, comédienne fascinante, ici devenue rock star androgyne. Sur scène, avec deux musiciens, Patti Smith est racontée, dans son histoire et dans celle d’une jeune fille qui la découvre à 16 ans. Benoît Bradel invente là une belle forme, autour de la magnifique écriture de Claudine Galea.
Oh Louis. Robyn Orlin (15 et 16/11)
La grande chorégraphe sud-africaine imagine Louis XIV, le roi dansant, en réfugié revenu d’Afrique. Avec Benjamin Pech, danseur étoile de l’Opéra national de Paris, et le claveciniste Loris Barrucand, dans une évocation ironique.
Consul et Meshie. Latifa Laâbissi /Antonia Baehr (du 16 au 18/11)
Au début du XX e siècle aux États-Unis, deux chimpanzés vivaient comme des humains, chez les humains. Impertinentes et impudiques, ces deux guenons humaines s’exposent dans une performance qui renvoie à la violence des assignations.
Unwanted. Dorothée Munyaneza (16 et 17/11)
Témoignage poignant, Unwanted aborde les violences faites aux femmes, le viol comme arme de guerre. Dorothée Munyaneza est allée à la rencontre de ces femmes meurtries et leur a posé la question : « Vous êtes-vous acceptée ? »
Le dernier métro. François Truffaut / Dorian Rossel (20 et 21/11)
En portant le chef-d’œuvre de François Truffaut à la scène, Dorian Rossel et une troupe de 11 acteurs interrogent la position de chacun d’entre nous face aux menaces qui pèsent aujourd’hui sur le monde.
Les Idoles. Christophe Honoré (du 23 au 30/11)
Jean-Luc Lagarce, Bernard-Marie Koltès, Hervé Guibert, Serge Daney, Cyril Collard et Jacques Demy ont en commun une époque, la France des années Mitterrand, et une maladie, le SIDA. Ils ont marqué une génération, à commencer par Christophe Honoré, qui raconte le manque mais espère aussi transmettre.
Tempête solaire. Gurwann Tran Van Gie / Catastrophe (9 et 10/11)
Gurwann Tran Van Gie est artiste et maître praticien en hypnose Eriksonnienne. Guidé par sa voix, le public est invité à vivre une transe, un voyage hypnotique, accompagné en musique par un groupe qu’on aime beaucoup, Catastrophe.
Contes immoraux - Partie 1 : Maison mère. Cie Non Nova / Phia Ménard (15 et 17/11)
Une de nos artistes favorites, la sensible, engagée et créative Phia Ménard, qui travaille sur une nouvelle création, un triptyque, à partir de maisons en carton, comme on monterait une série de tentes pour des réfugiés.
Le bain. Gaëlle Bourges (du 15 au 17/11)
Trois performeuses manipulent poupées et accessoires de toilette. Mêlant danse, chant et récit, Le bain parle de la représentation des corps dans l’histoire de l’art, s’appuyant sur deux tableaux du XVI e siècle. Joli et signifiant.
Ersatz. Julien Mellano / Collectif Aïe Aïe Aïe (du 15 au 17/11)
L’un des très bons du théâtre d’objet. Drôle, décalé, absurde, il détourne et métamorphose les objets, ici autour des technologies de demain, inspiré par l’idéologie transhumaniste, la cybernétique, l’intelligence artificielle...
Crash Park la vie d’une île. Philippe Quesne (du 8 au 10/11)
Encore un artiste qu’on adore, la preuve que « concept » peut rimer plutôt avec « poésie et humour » qu’avec « chiant et prise de tête ». Il s’intéresse à un groupe de survivants sur une île, après un accident d’avion, comme au microscope.
Love me tender. Raymond Carver / Guillaume Vincent (8 et 9/11)
Six nouvelles de Carver, au goût de gin et de couples déchirés, adaptées pour huit comédiens interprétant chacun deux rôles, chacun devant s’accorder, malgré les désaccords de leurs personnages, à deux, à quatre, à huit...
One night with Holly Woodlawn. Pierre Maillet (du 8 au 10/11)
Figure de l’underground américain des années 70, travesti superstar grâce à Andy Warhol, Holly Woodlawn était actrice, chanteuse, mannequin... Un spectacle performance, ponctué de chansons — de Bette Midler à Lou Reed.
La 7 e vie de Patti Smith. Claudine Galea / Benoît Bradel (9 et 10/11)
On l’a vu l’année dernière et a-do-ré, pour son énergie rock, sa forme originale, où texte et musique dialoguent avec sens, et pour la présence habitée de Marie-Sophie Ferdane, comédienne fascinante, ici devenue rock star androgyne. Sur scène, avec deux musiciens, Patti Smith est racontée, dans son histoire et dans celle d’une jeune fille qui la découvre à 16 ans. Benoît Bradel invente là une belle forme, autour de la magnifique écriture de Claudine Galea.
Oh Louis. Robyn Orlin (15 et 16/11)
La grande chorégraphe sud-africaine imagine Louis XIV, le roi dansant, en réfugié revenu d’Afrique. Avec Benjamin Pech, danseur étoile de l’Opéra national de Paris, et le claveciniste Loris Barrucand, dans une évocation ironique.
Consul et Meshie. Latifa Laâbissi /Antonia Baehr (du 16 au 18/11)
Au début du XX e siècle aux États-Unis, deux chimpanzés vivaient comme des humains, chez les humains. Impertinentes et impudiques, ces deux guenons humaines s’exposent dans une performance qui renvoie à la violence des assignations.
Unwanted. Dorothée Munyaneza (16 et 17/11)
Témoignage poignant, Unwanted aborde les violences faites aux femmes, le viol comme arme de guerre. Dorothée Munyaneza est allée à la rencontre de ces femmes meurtries et leur a posé la question : « Vous êtes-vous acceptée ? »
Le dernier métro. François Truffaut / Dorian Rossel (20 et 21/11)
En portant le chef-d’œuvre de François Truffaut à la scène, Dorian Rossel et une troupe de 11 acteurs interrogent la position de chacun d’entre nous face aux menaces qui pèsent aujourd’hui sur le monde.
Les Idoles. Christophe Honoré (du 23 au 30/11)
Jean-Luc Lagarce, Bernard-Marie Koltès, Hervé Guibert, Serge Daney, Cyril Collard et Jacques Demy ont en commun une époque, la France des années Mitterrand, et une maladie, le SIDA. Ils ont marqué une génération, à commencer par Christophe Honoré, qui raconte le manque mais espère aussi transmettre.
ISABELLE NIVET