La Fresque

Le chorégraphe Angelin Preljocaj aime les récits et autres contes de fées. Avec La Fresque, il poursuit son exploration des contes en choisissant une piste encore inexplorée dans son travail, celle des contes traditionnels d’Asie. C’est l’histoire de deux voyageurs croisant un vieux moine qui leur dévoile une fresque. L’un d’eux tombe en arrêt devant la beauté d’une femme aux cheveux longs, au point de franchir le cadre pour vivre de l’autre côté du tableau.

De ce conte médiéval chinois, Angelin Preljocaj conserve la trame mais avec la puissance de son imaginaire, le transpose dans un espace à la croisée des cultures. La musique de Nicolas Godin, du groupe AIR, joue la carte orientale. Les costumes sont signés du couturier Azzedine Alaïa. Cette pièce pour dix danseurs rappelle le goût du chorégraphe pour les pas de deux et les corps dépliés comme des origamis. Il s’amuse aussi à transformer les cheveux des femmes en lianes surnaturelles autour desquelles la danse s’organise.