Les Endimanchés #3
15h > Performance
GRATUIT : Afin de préparer au mieux votre accueil, merci de réserver par mail ou par téléphone : je réserve
Performance de Sylvain Prunenec (danseur) dans l’installation de Cécile Borne.
16h > Souffle !
Spectacle Jeune Public - Tarif : 5€ - Billetterie
Souffle ! invite le public à se lover sur des îlots douillets, au coeur d’un espace immersif vibrant de son et de lumière, avec l’intention d’offrir un moment d’écoute intemporelle, en résonance avec la curiosité sonore des tout-petits et des plus grands.
L’envie de célébrer la richesse et la vitalité du souffle s’est imposée à l’artiste Mathilde Lechat.
Apaisée ou en alerte, elle joue avec les dimensions imaginaires de son souffle intérieur, qu’elle transpose à l’extérieur en une traversée poétique, tout à la fois espiègle, sauvage, intime et créative, en circulant tout près et tout autour des spectateurs.
LES INDIGÈNES DU 7ÈME CONTINENT
De Cécile Borne, plasticienne et chorégraphe, Douarnenez.
Artiste dont l’univers poétique noue le mouvement, la matière, l’image et le son, Cécile Borne présente ici une nouvelle installation issue de ses collectes de déchets plastiques sur les grèves. Dans son sillon, suit une joyeuse troupe de Douarnenez avec qui elle collabore, entre autre, au sein de Korriged Is, cercle celtique de Douarnenez.
Avec elle, Les Endimanchés seront une nouvelle fois ce carrefour pluridisciplinaire, où règne l’improbable, l’inédit, l’éphémère : un moment précieux !
Fiction ethnographique plastique
« Pendant vingt ans j’ai récolté ces fragments textiles sur les côtes de Bretagne et d’ailleurs. J’ai écarté de mon regard le plastique, pourtant bien présent sur le rivage. Cette matière particulièrement indésirable ne m’inspirait pas. Puis, il a fallu me rendre à l’évidence : je ne pouvais plus faire comme si ce n’était pas là. Il fallait que je porte un regard sur cette réalité. Ce déchet avait aussi des choses à dire. C’est de ce nouveau regard qu’ont émergé Les Indigènes du 7ème continent.
Ce peuple habite les contrées plastiques et nous renvoie à notre inconséquence. Sa présence est le miroir de notre surconsommation galopante et de notre incapacité à gérer les déchets. Dans cette installation, le visiteur est invité à circuler entre objets, images, vidéos, pointes d’écoutes audios, abstractions géométriques répétitives, accumulations étranges, mouvances organiques, détournements de fonds marins, appropriations plastiques. Il chemine à la rencontre de ce peuple, né de notre saturation consumériste. »
Cécile Borne