Pour l'amour de Léon - Épisode 3
Le 23 janvier 1865, dans une lettre au poète Afanassi Fet, son ami, Léon Tolstoï s’inquiète : « Probablement que cela passera inaperçu. Je l’attends et le désire. Pourvu seulement qu’on ne m’insulte pas ; l’injure fait mal. »
C’est de Guerre et Paix dont il est question. Ah, si on savait…« Comment résister à la tentation de revenir sur les traces du génie ? (…). Quelle sera la réponse théâtrale de Mademoiselle ?
Car il s’agira aussi de demander quelque chose au théâtre. Mademoiselle c’est le théâtre qui vient se frotter au roman », écrivent Adèle Chaniolleau et Camille Pélicier.
Pour l’amour de Léon, c’est Guerre et Paix, via Mademoiselle, lectrice fantasque et obsessionnelle, passionnément amoureuse du roman et de son auteur.
Mademoiselle nous téléportera non sans ardeur, et avec humour et légèreté, dans l’oeuvre monumentale de Léon Tolstoï lors de cinq rendez-vous, cinq épisodes qui peuvent être regardés indépendamment les uns des autres mais qui constituent dans leur totalité le spectacle.
Formée au Conservatoire National Supérieur de Paris, Camille Pélicier joue ensuite sous la direction de Daniel Jeanneteau et Marie-Christine Soma, Catherine Hiegel, François Morel, Lara Marcou, Julia Vidi… Elle met en scène Les Bergmans, série théâtrale inspirée du roman Les Meilleures Intentions de Ingmar Bergman et Comme tout le monde, avec Iris Tristram au Festival de Villerville.
Formée à l’École du Théâtre National de Strasbourg, Adèle Chaniolleau travaille ensuite comme dramaturge auprès d’Alain Françon, Rémy Barché, Laurent Vacher, Guillaume Lévêque, Julie Timmerman, Thomas Condemine, Daniel Jeanneteau et Marie-Christine Soma… Elle a traduit Play House de Martin Crimp en collaboration avec Rémy Barché.