TARQUIN
Tarquin, création conçue par Jeanne Candel et le compositeur Florent Hubert sur un livret d’Aram Kebabdjian, nous emmène en Amérique du sud dans la salle de bain en déliquescence du sanguinaire général Tarquin, dans un petit cimetière et dans la loge d’un théâtre où une jeune femme se prépare pour son tour de chant. « Entre le cimetière et la salle de bain, sur un air de tango déglingué, c’est toute une société qui cherche à se purifier et se reconstruire. Au coeur du spectacle, le mythe de Lucrèce, déformé par l’histoire contemporaine, brille dans la forêt amazonienne comme une preuve de la perpétuité du mal ».
Ce « drame lyrique pour chanteurs, comédiens, cantate de Haendel et orchestre de bal », fin mélange de genres et de registres – et sans doute pas très sage – conjugue l’écriture d’une fiction et d’une partition originales avec le mythe de Lucrèce, héroïne tragique, comme point de départ et la cantate La Lucrezia de Haendel comme ligne de fuite.